Blog L'événementiel dans tous ses états

Nouvelles prestations, nouveaux produits, découvertes créatives, émotions partagées pour un spectacle, un film, une expo, exemple d’événements réalisés, tendances marchés ou simplement billets d’humeur, c’est mon jardin d’écriture

19 Mai 2016_

Les slashers sont parmi nous... Et c'est tant mieux !

Différents de ceux qui additionnent deux, voire trois emplois par nécessité économique, les slashers sont des militants du cumul. Ils sont graphiste/cadre dans les assurances, journaliste/producteur de musique, bibliothécaire/prof de shiatsu… ou  consultante événementielle/animatrice/comédienne ! Et il n'est pas question pour eux de choisir entre l'un et l'autre. Parce qu'un seul métier, ce serait s'enfermer !

Etre un slasher, c’est allier professionnel et aspirations personnelles, être en mouvement perpétuel pour s’offrir des opportunités, vivre (de) ses passions.

Cumuler deux ou plusieurs « jobs » permet d'avoir toujours un regard extérieur sur ce que l'on fait. Les exigences que l'on s'impose dans l'un des secteurs vont déteindre sur l'autre. C'est vraiment stimulant, ce que confirme le psychanalyste Samuel Lepastier : "Lorsque l'on exerce plusieurs métiers, on est forcément moins prisonnier d'un schéma de pensée. Cela permet de nourrir un profil original. Et, bien souvent, les activités finissent par se rejoindre de façon imprévue." 

A l’instar de Emily Wapnick, auteur, graphiste, musicienne, qui n’a jamais su ce qu’elle voudrait faire « quand elle serait grande » car tout lui plaisait – maths, art, guitare punk, les slashers activent leurs « super-pouvoirs » de multi-potentialistes pour s’épanouir : capacité d’innovation, rapidité d’apprentissage, adaptabilité hors pair. 

Souhaitons que nos entreprises, en recherche habituellement de collaborateurs experts, ouvrent dorénavant leur porte aux slashers… Et à leur mode de fonctionnement !